Une nouvelle
Convention a été signée en 2013. Hélas, le Parlement Suisse a refusé à
l’unanimité de la ratifier. Désormais, il n’y a plus de Convention fiscale en
vigueur entre nos deux pays. Cela a des conséquences considérables.
Des droits de succession exigibles en France et en Suisse
Aussi, les citoyens Suisses qui résident en France depuis 6 ans sont obligés d’acquitter des droits de succession sur les biens dont ils prévoient d’hériter en France mais aussi en Suisse ou dans tout autre pays. Cette situation crée des distorsions au sein des familles : l’héritier Suisse vivant en France est plus lourdement taxé que son cohéritier résidant en Suisse, pour des biens qui ne sont pas en France.
Des droits de succession exigibles en France et en Suisse
Aussi, les citoyens Suisses qui résident en France depuis 6 ans sont obligés d’acquitter des droits de succession sur les biens dont ils prévoient d’hériter en France mais aussi en Suisse ou dans tout autre pays. Cette situation crée des distorsions au sein des familles : l’héritier Suisse vivant en France est plus lourdement taxé que son cohéritier résidant en Suisse, pour des biens qui ne sont pas en France.
Une
Association de défense s’est constituée en Suisse pour s’élever contre une
taxation considérée comme inique. D’aucuns n’hésitent pas à considérer que
cette législation est comparable à la révocation de l’Edit de Nantes par Louis
XIV et prédisent un exil massif des Suisses demeurant sur notre territoire
national.
Il est
normal de lutter contre la fraude fiscale. Cependant, on peut se demander si
cela doit se traduire par des prélèvements fiscaux aussi confiscatoires ? La question
est posée aux politiques.
Bernard Monassier
Bernard Monassier est président de BM Family Office et vice-président du
Cercle des fiscalistes
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des Fiscalistes
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